Des morceaux de falaises qui s’effondrent en Normandie, l’océan qui grignote les terres sur la façade atlantique… Avec le réchauffement climatique, nous n’allons pas seulement subir des vagues de chaleur plus fortes et plus fréquentes. Du fait de la hausse du niveau des mers, c’est aussi tout un pan du littoral métropolitain qui va changer de visage : d’ici 2100, 20 % des côtes françaises et jusqu’à 50 000 habitations pourraient être concernées par le phénomène du recul du trait de côte.
Et pourtant, cette menace n’a pour l’heure aucun impact sur l’attractivité du bord de mer, à en croire les travaux d’Eugénie Cazaux. Dans le cadre de sa thèse, soutenue en octobre dernier, cette docteure en géographie de l’université de Bretagne occidentale (UBO) s’est plongée dans les bases de données immobilières et foncières de 3 000 communes du littoral métropolitain, et les a comparées aux cartes de
Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite, profitez de nos offres sans engagement !
OU
Exclusif Google : 6,99€/mois
En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google.