BMW, Volkswagen, Mercedes, Citroën, Ford, Jeep, Nissan… Tous les grands constructeurs automobiles proposent à présent leur SUV électrique. En moins de dix ans, ces monstres de deux tonnes ou davantage sont passés d’un marché de niche à plus de 45 % des ventes. Et la moitié des véhicules électriques écoulés dans le monde sont désormais des SUV, selon l’ONG européenne T&E.
Un symbole de la manière absurde dont s’accomplit – ou pas – la transition écologique. Car d’une part, ces véhicules toujours plus obèses (encore surchargés par leurs batteries géantes) requièrent une puissance considérable pour se mouvoir. Et d’autre part, affecter une énergie décarbonée à une industrie toujours plus consommatrice de matières premières (acier, plastique, métaux rares, etc.) n’a aucun sens.
Convertir à l’électrique toute la production automobile, comme le prévoit l’Europe à partir de 2035, ne sera efficace
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