On en était à une dizaine de prises de parole ce mercredi 21 juin, place du Palais-Royal, devant le Conseil d’Etat, à Paris, quand les organisateurs ont demandé aux caméramans et journalistes de desserrer leur étreinte : « C’est pour Greta Thunberg. » Après les porte-parole de plusieurs syndicats et associations (Confédération paysanne, Attac, Scientifiques en rébellion), c’était au tour de l’activiste suédoise d’apporter son soutien aux Soulèvements de la Terre. Mais la jeune militante, autiste, n’aime pas trop la foule. Alors, chacun s’est reculé et Thunberg, à l’allure encore adolescente malgré ses 20 ans, a pu parler : « Il faut tenir debout pour défendre la démocratie et le climat. »
La déclaration n’a rien d’incroyable, mais elle a fait du bien au moral des troupes. Car les Soulèvements de la Terre – ce mouvement créé en 2021 par des anciens de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes et qui
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