Que ferions-nous sans Météo-France ? Tout le monde connaît ses prévisions qui rythment les matinales des radios, ses alertes vigilance qui font vibrer nos smartphones à l’approche d’un orage, d’une tempête, d’une canicule… Cet hiver, ses 600 prévisionnistes, premiers maillons de la chaîne d’alerte, ont gardé l’œil sur le thermomètre pour évaluer la survenue éventuelle de coupures d’électricité – et la nécessité (ou pas) d’alerter la population avec le signal Ecowatt. Ont surveillé la trajectoire du cyclone tropical Freddy, qui, coup de chance, n’a fait qu’effleurer La Réunion. Ont informé les stations de ski sur les risques d’avalanches. L’été prochain, ils alerteront population et pompiers sur les risques de feux de forêts – une nouvelle corde à leur arc.
Et ce sont donc eux aussi qui prennent les coups. En août 2022, Météo-France se faisait tancer par le ministre de l’Intérieur, Gérald
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