C’est un gigantesque compte à rebours. Un décompte à ciel ouvert, au-dessus de nos têtes, dans cette couche gazeuse qui enveloppe la Terre. Haute d’une centaine de kilomètres tout au plus, mais ouverte vers l’infini, notre atmosphère est immense, vertigineuse lorsqu’on la contemple avec un regard humain. Essentiellement constituée d’azote et d’oxygène, on l’a longtemps considérée comme « l’air qu’on respire », parce qu’on la prenait comme une entité physique intangible, évidente. Mais désormais, elle a plutôt l’allure d’un sablier géant se remplissant inexorablement des molécules d’un gaz désormais bien connu : le dioxyde de carbone, alias gaz carbonique, alias CO2.
A faible dose, la présence du CO2 dans l’atmosphère est une bénédiction. Sans lui, la chaleur que le Soleil envoie sur la Terre repartirait se perdre dans l’espace infini. Mais cet « effet de serre » peut vite se dérégler. L’h
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