Des centaines de pompiers luttent toujours contre les incendies de forêt ce jeudi 20 juillet en Grèce mais les feux à l’ouest d’Athènes se sont calmés tandis qu’ils continuent de faire rage sur l’île de Rhodes au moment où une nouvelle vague de canicule frappe le pays.
L’incendie le plus difficile reste celui qui s’est déclaré mardi après-midi dans le centre de l’île touristique de Rhodes, dans une zone forestière à la végétation dense, selon l’agence de presse grecque ANA.
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Une centaine de pompiers, deux Canadair et 3 hélicoptères opèrent sur cette île de l’archipel du Dodécanèse (sud-est) en mer Egée, l’une des principales destinations touristiques de Grèce où la saison bat son plein, selon les pompiers.
A l’ouest d’Athènes, la situation continuait en revanche de s’améliorer avec des foyers dispersés mais « pas de front actif unique », selon l’agence ANA.
Au sud-est d’Athènes, 3 472 hectares ont brûlé, selon l’observatoire européen Copernicus.
Un record absolu de température à 44,8 °C à Athènes
Après une première vague de canicule la semaine dernière, la Grèce se prépare également à de nouvelles fortes températures jusqu’à dimanche avec des pointes à 43 °C attendues dans le centre du pays ce jeudi. Vers 7 heures locales, le thermomètre frôlait déjà les 30 °C dans le centre d’Athènes. Dans la capitale grecque, un record absolu de température à 44,8 °C avait été enregistré en juin 2007, selon l’Observatoire national d’Athènes.
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« Il faut une vigilance absolue (…) car les moments difficiles ne sont pas passés », a prévenu le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis en visite au ministère de l’Environnement. « Nous faisons face à une nouvelle canicule » et « à un éventuel renforcement de vents »
Le risque d’incendies demeure en outre très élevé pour la région qui entoure la capitale grecque, l’Attique, ainsi que la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) et la Grèce centrale, selon la Protection civile.
Face à ce nouvel épisode caniculaire, tous les sites archéologiques de Grèce, dont l’Acropole d’Athènes, vont rester fermés de jeudi à dimanche durant les heures les plus chaudes de la journée
Le site classé au patrimoine mondial de l’humanité et qui connaît actuellement un bond du nombre de ses visiteurs avait déjà fermé le week-end dernier aux heures les plus chaudes.
Le syndicat des gardiens PEYFA a affirmé qu’au moins 20 visiteurs s’étaient évanouis sur le site en raison des températures qui peuvent grimper à 45 °C. La Croix-Rouge a annoncé qu’elle se déployait de nouveau en bas du Rocher sacré pour distribuer des dizaines de milliers de bouteilles d’eau aux visiteurs.
