Imaginez une réserve naturelle en Sibérie orientale, 14 000 hectares de toundra humide et de taïga… Et voici que s’avance un troupeau de mammouths ! C’est le rêve fou partagé par un scientifique russe et une start-up américaine en plein essor. Le premier, Sergeï Zimov, a créé voilà vingt-sept ans le parc du Pléistocène. A présent dirigée par son fils Nikita, cette réserve dans le nord du cercle polaire entend s’imposer comme une tentative inédite de géo-ingénierie climatique. Objectif : restaurer l’écosystème de la « steppe de mammouth » herbeuse de l’âge de glace.
Le principe ? En hiver, de gros herbivores piétinent le manteau neigeux, ce qui tasse la neige et permet une glaciation plus profonde, ralentissant la fonte du permafrost, l’épaisse tranche de sol gelée en permanence. En été, les chaumes clairs réfléchissant davantage les rayons du soleil, la terre se réchauffe moins. Les Zimov
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