Cela fait maintenant vingt-cinq ans que je fréquente avec une certaine assiduité le massif du Mont-Blanc. Un quart de siècle qui paraît bien court à l’échelle du temps climatique et des neiges dites « éternelles ». Pourtant l’évidence est là et le constat, sans appel. Ce qui s’opérait auparavant au fil des siècles advient désormais au cours d’une existence. Les métamorphoses que l’on croyait imperceptibles pour les simples mortels s’effectuent dorénavant en l’espace d’une génération. La mienne par exemple.
Le printemps 2023 a pourtant connu de belles chutes de neige dans les Alpes. Elle est tombée dru et tard cette année, en mars voire en avril. En mai encore, nous renoncions avec deux camarades à poursuivre jusqu’au sommet du mont Blanc en raison d’une couche trop profonde et d’un ciel menaçant. Nous avons chaussé les skis à 4 000 mètres, au piton des Italiens, et dévalé le glacier de Bi
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