Les experts du Giec ont « parfois tendance à exagérer », affirmait il y a encore quelques jours sur France Inter le député Thomas Ménagé, porte-parole du Rassemblement national. Ajoutant qu’il ne fallait pas suivre « bêtement [leurs] données » afin de ne pas « contrevenir à la qualité de vie des Français ». Qu’est-ce que cette sortie révèle du rapport entre le parti d’extrême droite et l’écologie ?
Jean-Yves Dormagen Ces derniers mois, le RN est en train de prendre un positionnement qui s’inscrit clairement dans un clivage autour de l’écologie. Il instille une sorte de doute, un certain relativisme. Ce type de position, volontairement ambigu, peut dans une certaine mesure satisfaire des climatosceptiques ou des climatorelativistes, dont on sait qu’ils sont assez nombreux dans la société française [37 % selon un récent sondage Ipsos, NDLR] et nombreux dans l’électorat du RN. C’est une mani
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