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Décryptage Alors que les organisateurs assurent être capables de réduire de moitié l’empreinte carbone des Jeux olympiques, on sait déjà que cette promesse ne pourra pas être tenue. La raison ? Les émissions de CO₂ générées par les trajets en avion des spectateurs.
C’est l’une des promesses phares des Jeux olympiques 2024 : son comité d’organisation s’est engagé à réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre générées par la compétition, par rapport à la moyenne des éditions des Jeux d’été de Londres (2012) et Rio (2016). Tandis qu’environ 3,5 millions de tonnes de CO2 ont été émises au cours de chacune de ces deux compétitions, Paris 2024 assure de son côté qu’elle ne dépassera pas les 1,58 million de tonnes CO2. Ce qui serait une vraie prouesse : ce serait même moins que les Jeux de Tokyo de 2021 (1,96 tonne), pourtant organisés en plein Covid, donc sans spectateurs !
Cette promesse peut-elle vraiment être tenue ? Il faut d’abord louer les efforts indiscutables réalisés par les organisateurs sur certains postes d’émissions, à commencer par la construction. A la différence de nombre de candidatures précédentes, contraintes à des investissements pharaoniques, le projet de Paris 2024 s’appuie sur 95 % d’infrastructures « déjà existantes ou temporaires ». Un atout considérable, puisqu’il permet de limiter les émi…
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