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Entretien L’avenir de la planète est l’objet d’une bataille mondiale à laquelle il faut accepter de participer, plaide le jeune philosophe. Un brin provocant, il n’hésite pas à parler d’« écologie de guerre ».
L’écologie a souvent été utopiste. Péché de jeunesse ? A 41 ans, Pierre Charbonnier est lui-même encore une figure nouvelle dans la pensée écologique. Cela ne l’empêche pas de prendre à revers la tendance de ses aînés à croire que l’addition de bons sentiments (coopération, bienveillance, pacifisme, attention au vivant…) pourrait suffire à éviter la catastrophe. Pour ce disciple de Bruno Latour, il faut sortir de l’irénisme : la bataille écologique ne se gagnera ni par des petits gestes ni avec des grandes mobilisations de rue, mais bien dans le champ des relations internationales. Car c’est là que, de COP en accords commerciaux, de pipelines en exportations de voitures électriques, les Etats-puissances façonnent le monde de demain.
Sécheresses, canicules, crise agricole, voiture électrique, rénovation thermique… la question de l’écologie est désormais solidement installée au cœur du débat public. La pensée écologique a-t-elle connu un essor similaire ?
Pierre Charbonnier Au-delà des actualités que vous évoquez, plusieurs événements majeurs ont eu une forte répercussion sur la question écologique. L’épisode des « gilets jaunes » a montré les réactions très vives que les poli…
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