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Rencontre C’est dans Marx que le philosophe Kohei Saito va chercher les remèdes à la crise écologique : consommer moins et redistribuer plus.
Ce fut d’abord une rumeur teintée d’exotisme. Au Japon, un jeune érudit spécialiste de Marx, représentant inattendu de ce qu’on appelle de plus en plus l’« écosocialisme », cavalait dans le peloton des meilleures ventes grâce à un livre iconoclaste défendant un « communisme décroissant ». En Europe, la chose paraissait surprenante – ces deux mots étant les plus honnis du champ politique –, mais peut-être y avait-il une particularité nippone ?
« L’obsession de la croissance a été plus forte au Japon que dans presque tous les autres pays à économie morose », souligne depuis Tokyo le chercheur norvégien Ulv Hanssen. Personne n’explique vraiment la vente d’un demi-million d’exemplaires pour « Hitoshinsei no Shihonron », que l’on pourrait traduire par « le Capital dans l’Anthropocène », ce qui n’est guère affriolant.
La théorie du métabolisme, en germe chez Marx
En attendant la sortie de …
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