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Le Japon a fait une demande officielle d’extradition du militant anti-chasse à la baleine Paul Watson, arrêté au Groenland fin juillet, a indiqué le ministère danois de la Justice, ce jeudi 1er août.
« Le ministère de la Justice a reçu [mercredi] des autorités japonaises une demande officielle d’extradition concernant Paul Watson », a-t-il déclaré dans un message à l’AFP.
Une fois les documents reçus, l’affaire sera transmise à la police du Groenland, territoire autonome danois qui entamera des enquêtes pour déterminer s’il existe un motif d’extradition. Le cas échéant, l’affaire sera soumise au ministère de la Justice pour une décision finale.
« Paul ne regrette rien »
Visé par un mandat d’arrêt international émis par le Japon, Paul Watson, 73 ans, a été arrêté le 21 juillet au Groenland, et placé en détention jusqu’au 15 août. Il a été appréhendé sur son navire qui venait d’accoster à Nuuk, capitale du Groenland, pour se ravitailler en carburant en vue d’« intercepter » le nouveau navire-usine baleinier du Japon dans le Pacifique Nord, avait alors indiqué la Fondation du Capitaine Paul Watson (CPWF) dans un communiqué.
« Paul va bien, il garde le moral. Il ne regrette rien », avait rapporté mardi la présidente de la branche française de l’ONG Sea Shepherd après avoir rendu visite à M. Watson la veille en détention.
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Le militant, fondateur de Sea Shepherd, est recherché par les autorités nippones pour avoir causé des dommages et des blessures lors de deux incidents survenus dans l’océan Antarctique en 2010 à l’encontre d’un navire baleinier japonais.
Le Japon est, avec la Norvège et l’Islande, l’un des trois derniers pays au monde qui pratique encore la chasse commerciale à la baleine.