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Entretien L’agressivité, la compétition seraient dans nos gènes, hérités de l’évolution, dit-on, mais une étude sur des macaques démontre que les supposées « lois de la nature » sont très malléables et que toutes les espèces peuvent changer de stratégie et de comportement. L’éthologue britannique Lauren Brent nous explique pourquoi.
Cayo Santiago, au large de Porto Rico, est une station de recherche qui abrite une colonie de macaques rhésus en liberté. Sur ses 15 hectares de superficie les primates se promènent, jouent, se battent et se reproduisent, tandis que des scientifiques d’institutions de premier plan telles que Harvard, Columbia et l’Imperial College de Londres les étudient. Lauren Brent est l’une d’entre eux. Professeur d’éthologie au Centre for Research in Animal Behaviour de l’Université d’Exeter, elle est coautrice de l’étude « Ecological disturbance alters the adaptive benefits of social ties » parue dans la revue « Science », le 20 juin dernier. Elle nous raconte une découverte étonnante.
Vous êtes l’une des scientifiques en charge d’un laboratoire géant unique en son genre, sur une île au large de Porto Rico. Qu’a-t-elle de très particulier ?
Lauren Brent Cayo Santiago n’est habitée que par des singes et des scientifiques. En 1938, un anthropologue américain l’a achetée, il a ensuite affrété un bateau et ramené là 400 macaques rhésus de différentes parties d’Inde. A cette époque, nous ne connaissions encore pas grand-chose du com…
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