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Décryptage Si les penseurs de l’écologie sont indispensables pour comprendre et agir, il est crucial de ne pas en faire des gourous. Démonstration avec les cas de Pablo Servigne et Bruno Latour.
Pour aller plus loin
Est-ce une simple coïncidence ? On le sait, l’année 2015 a été marquée par la signature de l’accord de Paris. Pour la première fois, tous les Etats du monde s’engageaient mutuellement à limiter l’augmentation des températures à 2 °C. Encore aujourd’hui, ce traité reste la boussole des politiques de décarbonation des gouvernements. Au même moment s’enclenchait un phénomène rare dans l’histoire des idées : la diffusion rapide de travaux théoriques qui auraient pu rester cantonnés dans des cercles spécialisés.
C’est ce qui est arrivé à la pensée écologique, à travers deux ouvrages publiés tous les deux en 2015 et qui, s’ils relèvent de traditions intellectuelles différentes, ont en commun d’avoir percé le plafond de verre médiatique et d’être devenus des succès de librairie : « Comment tout peut s’effondrer », de Pablo Servigne et Raphaël Stevens, et « Face à Gaïa », de Bruno Latour.
La collapsologie, servir ensemble le cercueil et le mouchoir
Sous-titr…
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