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Portrait Affranchie de l’institution, la climatologue ne se limite pas à sa spécialité. Pour elle, le réchauffement doit être relié aux questions politiques, sociales, de genre…
Pour aller plus loin
Nous sommes en janvier 2050, et Valérie Masson-Delmotte, 78 ans, arbore un volumineux brushing gris et se plaint de son audition défaillante. Devant un amphi d’étudiants, la vénérable climatologue brosse le tableau d’une France où le réchauffement climatique a atteint +3 °C. « En Rhône-Alpes, vous avez dû faire face l’été dernier à une vague de chaleur de six semaines, avec des pics à plus de 50 °C. » Puis elle rembobine des décennies d’atermoiements politiques et d’occasions manquées, encouragés par les « semeurs de doute ».
En réalité, nous sommes le 18 janvier 2024. A l’invitation du master « Système climatique » de l’université de Grenoble, la scientifique s’est prêtée à une « conférence transformative » inédite : une incursion dans le futur à partir des scénarios climatiques actuels. Une occasion de sortir de son rôle de climatologue en vue, familière des arcanes onusiens et des négociations climatiques. Ce jour-là, avec son récit d’anticipation et sa perruq…
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