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Portrait Avec « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie », l’historien Jean-Baptiste Fressoz a provoqué des remous chez les partisans de la « croissance verte ». Et s’il l’a publié chez son complice Christophe Bonneuil, c’est bien parce que ces deux-là forment une équipe.
Pour aller plus loin
« La transition énergétique n’aura pas lieu » : un chouïa polémique, le bandeau du dernier essai de Jean-Baptiste Fressoz n’est pas pour rien dans le fracas qu’il a provoqué à sa sortie, en janvier. Car il y a dans « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » un résumé du travail historique à la Fressoz : une recherche de haut niveau au service d’une démolition en règle des discours officiels.
Ici, sa cible est l’idée reçue suivante : au cours de leur développement économique, les sociétés humaines auraient été conduites, à plusieurs reprises, à substituer une énergie à une autre ; ainsi, au XIXᵉ siècle, l’Occident serait passé du bois au charbon ; puis, au XXᵉ, du charbon au pétrole ; la « transition » vers les énergies renouvelables devrait donc suivre le même processus.
Or c’est faux, nous dit l’historien. Chiffres à l’appui, il mon…
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