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Témoignage Si la tendance générale reste à l’exode rural, de nombreux jeunes naviguent à contre-courant, le cap fixé sur les campagnes. Après avoir vécu dans plusieurs villes, Elise, 27 ans, s’est finalement installée à Caulnes, une petite commune des Côtes-d’Armor, où elle rénove une longère en l’absence de la propriétaire. Témoignage.
Quand j’avais 15 ans, je voulais un rooftop et une Mini Cooper. A l’époque, je n’avais pas vraiment de conscience écologique, pas du tout même. Je connaissais la ruralité parce que je passais mes vacances chez mes grands-parents qui étaient agriculteurs dans le Nord, mais jamais je n’avais imaginé vivre à la campagne. Je sentais déjà le besoin d’exercer un métier qui a du sens, mais je ne m’étais pas encore tournée vers l’environnement. J’ai commencé à me préoccuper de cette problématique pendant mes études supérieures. Après le bac, j’ai suivi une année d’anthropologie à la fac d’Aix-en-Provence. Intéressant mais peu utile pour le bien commun ! Peu à peu, j’ai compris que la question environnementale impactait la justice sociale et je voulais traiter le problème à la racine.
J’ai alors découvert, à Lyon, l’école Sup’Ecolidaire spécialisée dans l’écologie, qui associait aussi bien des cours de climatologie et de biologie que des cours d’économie ou de philosophie. Ames sensibles s’abstenir : tu rentres dans cette école avec l’envie de changer le monde, tu en sors avec l’envie de le quitter. Découvrir et intégrer toutes les informations en lien avec l’impact du changement climatique a été un choc. J’ai fait une dépres…
Pendant que vos amis lézardent…
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