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Décryptage En France comme en Europe, les écologistes reculent dans les urnes, perdent des arbitrages et deviennent le bouc émissaire des populistes. Plusieurs ouvrages se demandent s’il n’est pas temps de changer de stratégie.
Pour aller plus loin
Seulement 5,5 % ! Rapidement éclipsé par l’annonce de la dissolution, le résultat de la liste Les Ecologistes aux élections européennes fut un revers cinglant, aboutissement d’une vague anti-écolo qui monte depuis un an et demi. Le rejet a pris des formes variées : reddition complète du gouvernement face aux oukases de la FNSEA lors de la crise des agriculteurs, annonce par Laurent Wauquiez que la région qu’il préside ne respecterait pas la loi « zéro-artificialisation nette », déclarations démagogiques d’Emmanuel Macron (« Qui aurait pu prédire la crise climatique ? » ; « Moi, j’aime la bagnole »), coupes claires dans les crédits d’aides à la rénovation thermique. En France comme dans de nombreux pays, les droites ont choisi de faire de l’anti-écologisme une marque de fabrique.
On pourra arguer que c’est la rançon du succès. L’écologie a longtemps suscité des bâillements d’ennui ; désormais, elle enflamme les esprits. Se payer les écolos sur le plateau de CNews, faire sa une sur « les clowns de l’écologie », harceler Sandrine Rousseau sur X sont devenus des hobbys pour la droitosphère, et notamment les obligés de Bolloré. Mais pas seulement. Une bonne partie de grands patrons, de Patrick Pouyanné (Total) à Bernard Ar…
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