Enquête Pourra-t-on encore voler en 2050 ? Pour répondre au défi du réchauffement climatique, l’industrie aéronautique fait le pari que oui, au prix d’immenses mutations technologiques.
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C’est dans la vallée alpine de la Maurienne que se cache un des secrets qui, depuis la fin de la dernière guerre, font la force de l’industrie aéronautique française. A Modane, une gigantesque soufflerie, alimentée en énergie verte par une cascade qui tombe du parc de la Vanoise, teste les composants des avions pour le compte de l’Onera, l’Office national d’Etudes et de Recherches aérospatiales.
Au cœur de ce tube géant qui s’enroule sur des dizaines de mètres pour reproduire les conditions d’un vol aérien, on trouve un petit moteur à hélice posé sur un pylône. Ce modèle réduit doit valider les calculs des ordinateurs : pourra-t-il soulever les Airbus et les Boeing de demain, tout en consommant 20 à 25 % de moins de carburant que les réacteurs compacts actuels ? Le pari technique est immense, et c’est sur ce moteur baptisé « Rise » que…
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